lundi 24 novembre 2003

LE MONDE DE SOPHIE


LE MONDE DE SOPHIE

traduit du norvégien par Hélène Hervieu et Martine Laffon


Les grands courants philosophiques exposés de façon très claire et accessible, les aventures palpitantes d'une jeune fille entre les mains d'un ami mystérieux, des dénouements inattendus. Super.

En fait moi ce qui m'a véritablement marqué, c'est l'imagination folle de Gaarder dans ce livre (la fin! excellente la fin non?  - et toute la mise en place des éléments de l'intrigue!!!!? hein? hein?), pas tant son approche des courant philosophiques qui demeure néanmoins très appréciable, surtout qu'au lycée, l'approche de mon prof de philo avait failli m'en dégoûter à vie tellement il la rendait obscure.

Quant à le comparer un tant soit peu à Coelho, non!, non!, non! euh... non quoi! Bon, j'avoue, les autres romans de Gaarder que j'ai lus laissent vraiment à désirer... mais Le monde de Sophie! Hats off Mr Gaarder!

10 commentaires:

  1. nicanor.de.bahia28 juillet, 2013

    J. Gaarder est un couillon antisémite, n'hésitant pas à manier les clichés les plus nauséabonds sur les Juifs, et à diaboliser à outrance l'Etat d'Israël en faisant une analyse délibérément simpliste et à sens unique du conflit israélo-arabe. Tu me diras : Céline était antisémite, et très bon écrivain ; Wagner était antisémite, et bon compositeur dans son genre ; et tant d'autres "gens biens", et les frères Nobel eux-mêmes ! Mais quand même, un philosophe, ou un prof de philo, ne doit pas tomber dans de tels travers. Sinon, il ferait mieux d'aller planter les choux, au lieu de former les esprits. Alors son bouquin, il peut se le garder : je ne donnerai pas un centime à ce sale type. D'autant qu'il est heureusement bien d'autres "maîtres à penser" qui sont dignes de confiance et d'admiration, eux...

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    1. Je pense qu'il a juste son point de vue sur un conflit et une situation, et que le fait de l'exposer, aussi simplistement que cela puisse paraître à des experts en la matière, n'en fait pas un antisémite pour autant. Et même si son jugement est erroné, aux gens concernés de lui ouvrir les yeux sans véhémence et avec courtoisie. J'ai jeté un rapide coup d'oeil à cette polémique (qui a eu lieu bien après qu'il ait écrit et que j'ai lu "Le monde de Sophie"), et je dois dire que le terme d'antisémite le concernant me semble un peu exagéré.

      Enfin bref, toujours est-il que quand j'aborde un roman, généralement je considère avant tout le romancier et son imagination, et non l'homme derrière et ses affinités politiques, religieuses ou autres, et mon appréciation d'une oeuvre s'ancre par rapport à celà. Ensuite si dans l'oeuvre en question sont véhiculées des idées qui me semblent pour le peu extrémistes, intégristes ou autres, avec un appel sous-jacent de l'auteur à adhérer à ses principes, alors là oui, je me pose des questions.

      Cela n'a cependant pas été le cas avec "Le monde de Sophie" qui pour moi reste une oeuvre de fiction majeure, et je peux t'assurer que je n'ai pas l'impression d'avoir été infectée par des valeurs antisémites. Si j'ai arrêté de le lire, c'est tout simplement que ses autres romans ne m'ont pas autant séduite que celui-là, j'ai même été plutôt déçue.

      Un roman est un roman... De la fiction... Ce n'est pas comme si c'était un essai, un traité ou un documentaire non-fictif. Il ne véhicule pas forcément les idéologies douteuses d'un romancier. On peut en plus apprécier un écrivain pour son style, son imagination, sans que cela engage pour autant à adhérer à son idéologie. Je pense à C.S. Lewis dont on a toujours critiqué certaines oeuvres pour l'idéologie religieuse radicale dont il les imprégnait. Je pense à Gabriel Garcia Marquez (toujours pas lu faute de temps) qui ne cache pas ses affinités avec Fidel Castro mais qui a priori est reconnu internationalement pour ses romans en tant que grand écrivain. C'est dérangeant mais les lecteurs ont tout de même le droit d'aimer une oeuvre sans que cela signifie qu'ils adulent pour autant l'homme, pour peu qu'on ne les considère pas tous comme aveugles et sans faculté de discernement.

      Je pense toutefois que sur certains sujets sensibles, certains feraient peut-être mieux de la mettre en veilleuse, la liberté de pensée et de parole ainsi que l'écoute et le respect de l'autre n'étant pas encore internationales (si ça l'était, ce serait la paix sur Terre...), j'ai en tête cette fois le tollé qu'à éveillé les caricatures danoises sur Mahomet, mais bon, pour conclure, Jostein Gaarder est peut-être romancier philosophe mais pas diplomate. Qui a dit que les deux devaient-être compatibles? lol

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  2. J'ai lu ce roman au moment où il est sorti... J'étais étudiante en philo ! Moi et mes copines, on aimait beaucoup aussi son approche ludique et vivante de la philo, l'intrigue était super bien construite, vraiment j'ai trouvé chouette ! Par contre, il semble qu'il y ait quelques erreurs sur certains philosophes. Mais la démarche est vraiment bien.
    Pour les autres romans, j'ai lu "le mystère de la patience" et un autre qui parle d'une petite fille mourante, je ne les ai pas trouvés transcendants.

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    1. J'avais été très enthousiasmée aussi par ce roman.
      N'étant pas experte en philo, j'ai vraiment apprécié le fait qu'il ait rendu cette discipline accessible à un public large, et ce, comme tu dis, de façon ludique et vivante.
      Par contre, comme toi, assez décue par Le mystère de la patience, et je ne suis pas sûre d'en avoir lu d'autres de lui par la suite.

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  3. @ Micanor : Je n'ai pas entendu parler de cette affaire d'antisémitisme. Je ne peux pas me prononcer. La seule chose que je remarque (mais c'est une généralité, donc pas forcément applicable à son cas), c'est qu'on peut difficilement pointer du doigt les responsabilités d'Israël dans la guerre sans se faire traiter d'antisémite. Je ne vais pas dévier là-dessus parce que ce n'est pas le sujet, mais c'est de plus en plus flagrant.
    @ AGFE : pour le mystère de la patience, oui, je le trouve un peu sans queue ni tête, et le roman suivant encore pire, dommage.

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    1. Oui, dommage! Plus d'inspiration peut-être...

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  4. amiedeplume28 juillet, 2013

    Je n'ai pas accroché sur ce livre!

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  5. Qu'est-ce qu'on s'en cogne de cette histoire d'anti-sémistisme! on est là pour parler du livre, pas de l'auteur. Le livre en lui-même est très intéressant et original par son aspect romancé. Il parvient à rendre passionnante la philosophie malgré tout de même quelques défauts: certains chapitres (Platon) sont un peu difficiles et plusieurs auteurs (Nietzche, Sartre, Rousseau, Schopenhauer) sont à peine évoqués. Malgré cela, un très bon roman de philosophie.

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    1. Oui, voilà tout ce que j'en ai retenu (parce que ma lecture date un peu il faut dire...^^ Et je me souviens aussi de l'apparition du Petit Chaperon Rouge vers la fin) (enfin, il me semble que c'est dans ce livre ^^)!

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