dimanche 14 décembre 2003

LES BRAISES


LES BRAISES

traduit du hongrois par Marcelle et Georges Régnier

Une écriture sobre mais juste qui décrit un face-à-face troublant entre deux personnes autrefois amis, qui ne se sont pas vus depuis plus de quarante ans. Réflexions sur les rapports humains, le sens que l'on donne à sa vie, le bilan qu'on en fait, ce que représente l'amitié, sa signification et sa valeur, c'est un récit très fort où chaque détail a sa place, tout comme dans notre vie, on pourrait être amené un jour à faire le bilan de ce que chaque élément sur notre chemin aura signifié et construit en nous ou fait de nous.

La fin m'a fait l'effet d'un électrochoc parce que je ne m'attendais pas à ce geste, et c'est un des passages qui m'a véritablement marqué car sa signification est très forte à la lumière de tout ce qui a été dit et non-dit, et l'on vit intensément ce que ressentent les personnages.

Roman percutant d'un grand auteur dans la lignée de Stefan Zweig (entre autres) et dont l'oeuvre fut interdite en Hongrie jusqu'en 1990.

2 commentaires:

  1. Je n'ai pas lu celui-là, mais j'aime déjà beaucoup cet auteur, c'est une belle découverte.

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    1. J'avais prévu de lire d'autres romans de cet auteur mais avec les multiples découvertes d'auteurs au fil des ans, il est un peu passé à l'as... Très belle plume pourtant, c'est vrai, il faudrait vraiment que je m'y replonge!

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