lundi 8 mai 2006

THE ULTIMATE MALLWORLD


THE ULTIMATE MALLWORLD

MALLWORLD )

Eeeuh... comment dire...

Commençons par l'auteur : "Né en 1952 en Thaïlande, élevé à Eton et Cambridge, S.P. Somtow (de son vrai nom Somtow Sucharitkul) est surtout connu en France pour sa série Vampire Junction, qui a contribué à renouveler les codes de la littérature vampirique, et pour ses Chroniques de l'Inquisition, vaste et inoubliable Space Opera publié aux Editions Denoël. "

Maintenant l'histoire :
Déjà, c'est de la SF, alors ne vous étonnez pas si je parle de Selespridars, des aliens qui ont décidé de nous baby-sitter en nous retenant prisonniers au sein d'un champ de force qui délimite notre système solaire et nous cache les étoiles. Ceci jusqu'à ce qu'ils décident que nous sommes assez mûrs pour mériter la liberté de circuler comme nous l'entendons.
Heureusement qu'il y a Mallworld, (je cite) "le centre commercial le plus fou de l'univers. Un million de clients par jour ! Allez-y copuler avec la sculpture en barbe à papa la plus géante de l'univers ! Achetez-y un bébé à morphologie adaptable et personnalité optionnelle ! Si vos goûts vous portent plutôt vers la religion, offrez-vous une castration rituelle entièrement réversible ou revivez la paix solennelle et austère d'une Cène dans un authentique MacDonald reconstitué. Vous ne serez pas déçus ! Satisfaits ou remboursés !"

C'est là que, de façon assez originale, l'auteur décortique l'humanité à travers 9 hommes et femmes dont les récits sont organisés sous forme de nouvelles qui forment une histoire dans laquelle nos Selespridars sont les témoins et juges de nos actes dans un "monde délirant et parfaitement anti-conventionnel situé dans un futur proche".

C'est vraiment original, inventif, fou, déjanté, décoiffant et dépaysant à souhait. L'auteur a de l'humour, certains récits sont vraiment émouvants, mais il y a aussi beaucoup de n'importe quoi (notammant les délires de l'auteur, c'est parfois lourd, ou trop) qui peut lasser à la longue, en particulier à cause de cette forme littéraire qu'est la nouvelle. Donc à consommer à petites doses et avec modération.

J'ai beaucoup aimé les dessins de Karl Kofoed qui illustrent et ponctuent les différents récits (un en particulier qui est magnifique et que j'ai essayé de reproduire tellement il m'a touché, un mausolée dans l'espace sous forme de femme, vraiment splendide, une sorte de Vénus de Boticelli (mais dans l'espace) berçant Saturne).

Ça m'a aussi traumatisée cette idée d'un monde sans étoiles, j'adore tellement les étoiles, c'est une fenêtre ouverte vers l'infini, ça nous remet toujours en tête que nous sommes si petits dans l'univers, et que nos problèmes sont dérisoires face à l'immensité....

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